Pouvoir, administration et opposition, divisés sur les modalités d'organisation des prochaines législatives.

L'annonce par Jean François Ndongou de procéder très prochainement à la révision annuelle de la liste électorale conformément au code électorale, a suscité la levée de boucliers des partis d'opposition, qui tiennent à l'insertion de la biométrie dans le processus électoral, avant l'organisation des prochaines consultations politiques attendues d'ici à fin 2011.

L'arsenal judicaire propice à la mise en application de cette exigence de l'opposition n'étant d'actualité, le principe ne peut de fait être admis en cas de revissions à l'état, de la liste électorale. Dans ces pistes de réflexion en vue de contourner la difficulté, l'opposition propose au chef de l'Etat l'organisation d'un referendum constitutionnel, ce qui n'est nullement du goût du pouvoir qui parle de débat inopportun.

L'absence de l'opposition lors de la révision de la liste électorale et de l'organisation des prochaines législatives, est la menace brandie, je cite '' si le pouvoir ne veut pas entendre raison''. L'ensemble des formations politiques et plates formes de l'opposition, déplorent la persistance des cas de fraudes lors des scrutins politiques, tout en invitant à la prise en compte de la biométrie afin de pouvoir limiter les dégâts.

Absente lors des discussions du ministère de l'intérieur, la société civile joint sa voix à la préoccupation de l'opposition sur l'insertion de la biométrie, en vue du renforcement de la transparence électorale.